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Vallée de Montmorency (Val d'Oise)

15 janvier 2024
AVIS BUDGET. Louer une voiture.

15 janvier 2024
AVIS BUDGET. Louer une voiture.

Recourir à un prestataire partenaire de la SNCF ne garantit aucunement la qualité de service que l’on est en droit d’en attendre comme en témoigne la mésaventure dont a été victime M.F.

Prévoyant de louer une voiture après un voyage en train, il se laisse guider par l’offre de AVIS BUGET qui lui est proposée après l’achat en ligne de son billet.

A son arrivée le préposé de l’agence lui propose une assurance de rachat de la franchise puis, du fait du refus de M. F., prend une empreinte de sa carte bancaire comme cela se pratique habituellement. Il lui remet ensuite un exemplaire du contrat de location, lequel mentionne de multiples dégradations du véhicule, notamment sur le pare chocs avant avec la mention suivante « rayures, égratignures moyennes ». M.F. se prépare à en effectuer le constat contradictoire avec un employé de l’agence, mais personne ne se proposant de l’accompagner il prend la précaution de réaliser des photos des parties endommagées du véhicule avant de prendre la route.

A son retour, 48h plus tard, c’est à nouveau en l’absence de constat contradictoire que s’effectue la restitution du véhicule.

Quelle n’est pas la surprise de M.F., alors qu’il se trouve dans le train, de recevoir ¼ d’heure plus tard, un texto l’informant d’un prélèvement de 366,39€ à raison de « dommages consistant en rayures, égratignures sur le pare chocs avant droit »

Un étrange dialogue par courriels s’ensuivra : tandis que M.F., convaincu tout d’abord qu’il était victime d’une erreur s’emploie à rappeler que la dégradation dont il est fait état était préexistante à sa prise de possession du véhicule, comme en témoignent les mentions du contrat de location et la photo qu’il a prise, l’agence lui fait la réponse suivante : « Après vérifications je vous confirme que sur le contrat de location ne figure pas le dommage sur le pare chocs avant droit. »

Face à cette situation M.F. décide de recourir à son assurance de protection juridique. Celle-ci adresse à BUDGET CAR un courrier recommandé très circonstancié accompagné de tous justificatifs, suivi d’un rappel. Aucune réponse n’y est apportée.

M.F. saisit donc le médiateur de la consommation qui déclare le dossier recevable et se propose de se prononcer à son sujet sous réserve de l’accord de BUDGET CAR sur la médiation. Là encore le silence de BUDGET CAR l’oblige à y renoncer.

Seul le recours à la justice pourrait désormais permettre à M.F. d’obtenir gain de cause. Nous lui avons également recommandé d’effectuer un signalement auprès de la D.G.C.C.R.F., ce qui, à défaut d’obtenir un remboursement, préservera peut être, à l’avenir, d’autres victimes du même sort.
THIERRY DU BLED